le ciné de josy

j'ai (re-)vu le seigneur des anneaux, deuxième épisode. c'est l'histoire de différentes peuplades qui vivent sur un territoire visiblement pas super grand et qui sont chacune pourvues de caractéristiques bien précises (mais suffisamment marquées pour que tout le monde puisse suivre). globalement, il y a des gentils et des méchants. les méchants sont faciles à reconnaitre : ils sont habillés de noir, ne disent que "grrrrr" pendant tout le film, ils sont très laids et à chaque fois qu'on les voit, la musique se fait grave avec plein de cuivres. les gentils sont un peu différents les uns des autres, mais globalement ils ne sont pas habillés de noir, ils ont la fâcheuse manie de se mouvoir au ralenti sur de jolies musiques comme dans une pub mennen, mais au moins ils ont l'avantage non négligeable d'être doués de la parole. tout ce beau (et moins beau) monde passe pas mal de temps à se taper dessus et quand ils ne se tapent pas dessus, les gentils disent des choses profondes comme s'ils révisaient leur bac de philo, pendant que les méchants disent "grrrrr". il y a aussi des arbres qui parlent et qui finissent par taper sur les méchants, après une longue séance de réflexion collégiale et participative que ségolène elle-même ne renierait pas. et puis des créatures magiques un peu comme dans un jeu vidéo. et puis des langages bizarres. et apparemment il est question d'un anneau maléfique mais je n'ai pas bien compris son rôle. il faudra sans doute regarder le troisième pour que cela devienne plus clair. en attendant, le film finit par une bataille "épique" (qui se passe dans un décor sombre et grandiose, avec plein de morts, de rebondissements et qui dure beaucoup trop longtemps), le méchant promet de se venger et les gentils ont une bonne note au bac de philo.

la phrase du jour

l'avenir a une fâcheuse tendance à devenir le passé.

quand les mots perdent leur sens

chez mcdo, on pisse contre les murs

recherche ciblée

ça fait envie

la phrase du jour

"la confiance n'exclut pas le contrôle".

la pensée du jour

"on gagne souvent en sympathie ce que l'on perd en sincérité"

comment briller en société

la pensée du jour

c'est quand on chante sur sa mobylette qu'on révèle vraiment son accent.

un peu contre productif, non?

ça vole haut... nouvelle compagnie aérienne en europe

quelle bonne idée

et le prix de la photo la plus flatteuse du mois est décerné à time

je suis conquis. c'est quand ?

l'homme invisible est donc chinois

c'est mon jour de chance

aujourd'hui, j'ai reçu une déclaration d'amour enflammée. c'était inattendu mais ça fait toujours plaisir.
visiblement séduite par mon adresse mail ô combien affriolante, ma mystérieuse admiratrice me dévoile sa flamme dans une effusion de sentiments digne de melrose place. elle rêve d'un mariage heureux avec enfants, monospace confortable, animal de compagnie et pavillon en banlieue huppée. moi aussi. c'est elle, c'est moi, c'est dingue, comment a t-elle deviné ? cette grande romantique souhaite même entamer une correspondance épistolaire, comme à l'époque où les nobles sentiments se couchaient sur papier d'une écriture vacillante, mêlés aux larmes et aux stigmates de la moiteur d'une main tremblante. c'est si beau, si romantique, si fort, que sa dyslexie manifeste et ses fautes de français (que je mets sur le compte de l'émotion débordante) n'y changeront rien : je suis sous le charme. vive internet.

une promotion alléchante

le ciné de josy

ce week-end, j'ai vu morse. c'est l'histoire d'un petit garçon genre solitaire, souffre-douleur et tout ça, qui devient pote avec une petite fille chelou qui vient d'emménager à côté de chez lui. au début, on sait qu'elle est différente parce qu'elle arrive à résoudre le rubik's cube en une nuit (ce qui, sur l'échelle des gens bizarres, la place juste en dessous des gens qui regardent très chasse sur tf1 alors qu'ils ne se sont même pas drogué avant). mais en fait, elle est encore plus bizarre que prévu : elle est carrément une vampire. ces choses arrivent. d'ailleurs, ça explique de manière tout à fait satisfaisante pourquoi tout le monde décède dans d'atroces souffrances un peu partout dans le village depuis qu'elle est arrivée. ah, et pis ça se passe dans la suède des années 80 (vu le style vestimentaire des personnages), donc y'a plein de neige, les gens sont tristes et le film est hyper lent. c'est un peu comme si gus van sant tentait un bootleg de roméo et juliette vs. les idiots vs. dracula au pakistan (si si, ça existe). bref, c'est bien.

comment devenir millionnaire ?

c'est simple, il suffit d'être milliardaire et d'acheter une compagnie aérienne (richard branson).

an inconvenient truth

on s'est tous bien fait avoir.
en réalité, barack obama n'est pas noir. de son vrai nom bob (c'est à dire robert) h. greene, il est né dans le connecticut d'une famille de la classe aisée blanche de banlieue (aux états-unis, la banlieue c'est un peu comme le 15è chez nous), et il est roux avec des taches de rousseur sur le visage.

c'est ségolène royal en personne qui a eu en premier l'idée de se déguiser en black avant d'entrer en campagne, au cours d'une séance de brainstorming participatif avec les militants ps de nogent sur marne, agrémentée de saucisson cochounou et de "bière blonde de luxe" (vous avez remarqué, plus une bière est dégueulasse, plus il y a une surenchère de superlatifs pour la décrire, un peu comme les dictatures qui s'appellent toutes "république populaire démocratique et participative où il fait par ailleurs bon vivre"). cette idée brillante avait naturellement été plébiscitée de façon participative par tous les militants présents quand une personne dans la salle a révélé avoir lu un article dans le parisien sur le fait qu'il y avait une série aux états-unis avec un président black et que ça cartonne. malheureusement, bob le fourbe a envoyé des states un stagiaire déguisé en mangeur de saucisson et déclarant habiter dans le coin pour étudier ce que l'on appelait déjà outre-atlantique "the sego case" et a piqué l'idée avant même que notre malheureuse candidate n'aie le temps de la mettre en pratique. il faut dire qu'après un début de campagne fulgurant, notre candidate avait rapidement acquis le statut de référence internationale en termes de campagne électorale rondement menée et que la terre entière avait les yeux rivés sur elle.

évidemment, cet ingrat de bob ne l'a toujours pas dit, probablement pour ne pas décevoir ses électeurs. il était temps que la vérité éclate au grand jour.